Belgique : qu’est-ce qu’on appelle “maison basse énergie”?
Les normes pour définir une maison basse énergie diffèrent dans le monde. Mais il est évident que les normes du Canada vous importent peu si vous vivez en Belgique! Alors, chez nous, comment ça se passe?
Maison basse énergie en Belgique, une bonne isolation vaut mieux qu’un long discours
Il ne faut pas argumenter pour convaincre quelqu’un que votre maison est dite “basse énergie”. Il y a des critères précis à prendre en compte. Pas de milieu : ou elle l’est, ou elle en l’est pas, mais il n’y a pas de milieu ou de maison à “presque” basse énergie. Le premier critère est une bonne isolation. Sur l’échelle utilisée en Belgique, une maison basse énergie doit correspondre à un K30. Une façon de signifier que la maison doit être suffisamment isolée, sans pour autant être irréprochable (la perfection est impossible à atteindre, surtout en matière d’énergie). Il faut donc veiller à installer des fenêtres à double vitrage, vérifier les joints des châssis et des portes, mais également l’isolation du sol et du toit, trop souvent oubliés. Ces derniers sont plus faciles à maîtriser lors de la construction d’une nouvelle maison basse énergie.
Produire de la chaleur dans sa maison basse énergie en Belgique
Une fois la maison bien isolée, il faut la chauffer. Il n’y a pas d’obligation dans le choix de votre système de chauffage : plusieurs d’entre eux peuvent être adaptés à une maison basse énergie. Il est toutefois fortement déconseillé de choisir un chauffage électrique, qui est extrêmement gourmand en énergie. De même, un poêle à pellets ne conviendra que comme chauffage d’appoint, et rarement comme source principale de chauffage pour la maison. Un conseil cependant : la chaudière à condensation est à privilégier tant pour le gaz que pour le mazout. Elle permet en effet une plus grande production de chaleur pour une moindre consommation d’énergie.
La chaleur est là : il ne manque qu’un système de ventilation dans votre maison basse énergie en Belgique!
La maison est emplie d’une douce chaleur, et tout est si bien isolé que cette chaleur ne risque pas de s’échapper. Oui, direz-vous, mais cela ne va-t-il pas finir par tourner au renfermé? Trop d’isolation, c’est un manque de renouvellement de l’air, non? Eh bien, en effet. Il faut donc remédier à cela de façon réfléchie. Ouvrir grand les fenêtres tous les matins peut sembler naturel, mais cela réduirait à néant tous vos efforts de conservation de chaleur et de faible consommation énergétique. C’est pourquoi des systèmes de ventilation ont été mis au point pour vous assurer un air pur et oxygéné en tout temps, sans perte de chaleur. Nous en utilisons trois en Belgique. D’abord, la ventilation classique, qui consiste en de simples grilles placées à l’extérieur, couplées à des évacuations pour les pièces humides. Mais cela reste un risque de perte calorifique. Ensuite, il reste la ventilation simple flux (le renouvellement de l’air se fait par un ventilateur, mécaniquement) ou double flux. Cette dernière option reste la plus efficace pour conserver la chaleur de votre habitation : elle récupère la chaleur de l’air sortant pour réchauffer l’air pur entrant. Une sorte de “sas” entre intérieur et extérieur, donc. Et surtout un moyen de garder votre label maison basse énergie.
Voilà donc, en quelques mots, à quoi se résume une maison basse énergie en Belgique. Pour obtenir plus de détails ou avoir l’avis d’un spécialiste avant de démarrer la construction de votre propre maison basse énergie, contactez-nous gratuitement pour discuter ensemble de votre projet de construction basse énergie.
Bonjour, je m’appelle Dominique. Contactez-moi si vous avez des questions sur les maisons basse énergie en Belgique!